L’ÉCHARPE de Maurice Fanon

Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui se souvient de nous
Ce n’est pas qu’il fasse froid
Le fond de l’air est doux
C’est qu’encore une fois 
J’ai voulu comme un fou
Me souvenir de toi
De tes doigts sur mon cou
Me souvenir de nous
Quand on se disait vous

Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce sourire de soie
Qui sourit comme nous
Sourions autrefois
Quand on se disait vous
En regardant le soir
Tomber sur nos genoux
C’est qu’encore une fois
J’ai voulu revoir
Comment tombe le soir
Quand on s’aime à genoux

Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce soupir de soie
Qui soupire après nous
Ce n’est pas pour que tu voies
Comme je m’ennuie sans toi
C’est qu’il y a toujours
L’empreinte sur mon cou
L’empreinte de tes doigts
De tes doigts qui se nouent
L’empreinte de ce jour
Où les doigts se dénouent

Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Cette écharpe de soie
Que tu portais chez nous
Ce n’est pas pour que tu voies
Comme je m’ennuie sans toi
Ce n’est pas qu’il fasse froid
Le fond de l’air est doux

LE VOYAGEUR D’HISTOIRE de Bruno Solo

Revenons un peu en arrière (en plus, c’est le concept). Noël est une période compliquée. Déjà, je n’ai AUCUNE idée cadeau, mais quand j’en ai, je les aime bien et finis par les garder pour moi. C’est le cas de ce livre, qui aurait dû se trouver emballé sous le sapin et qui a terminé sur ma pile à livres qui me tient lieu de table de chevet.

Bruno Solo

Évidemment que je le connais ! C’est un acteur. J’ai vu « La Vérité si je mens », les « Caméra Café » et quelques téléfilms où il apparaît.

D’où qu’il écrit des livres d’histoire ?!!! On a déjà Lorànt Deutsch, qu’est-ce qu’ils ont tous à s’y mettre ?

Je creuse et découvre qu’il présente depuis 6 ans une émission historique sur France Télévisions, que c’est un passionné d’histoire et surtout un curieux de première. Je zieute quelques épisodes de « La Guerre des trônes », c’est pas mal du tout. Il est fidèle à lui-même, ne se la pète pas. C’est léger, pédagogique, diablement sympathique et tout public.

J’apprends qu’il vient de sortir un livre, « Le Voyageur d’Histoire ». Ça sera parfait comme cadeau pour un grand mioche !

Sauf que, je le feuillette… et je le garde.

Le Voyageur d’Histoire

Le concept est simple. Plutôt qu’un cours magistral, déjà disponible à foison grâce à nos enseignants et historiens, vive le storytelling ! Non, ce n’est pas un gros mot. À la base, c’est l’art de raconter une histoire. Une histoire bien narrée accrochera l’auditoire et sera mieux mémorisée (Pierre Bellemare, Alain Decaux, si vous nous regardez). Ça vaut pour tout : l’art, le marketing, la vie.

Et Bruno est un excellent storyteller ET storywritter. Figurez-vous qu’il a le don de voyager dans le temps. Don qu’il va mettre à profit pour rencontrer 9 personnages historiques.

234 pages. 9 portraits. Environ 23 pages par portrait.

Alors, évidemment, 23 pages par portrait, c’est un peu survolé. Vous n’allez pas devenir un crack en histoire avec ce livre. Mais vous apprenez plein de choses, ça sort des sentiers battus et titille votre curiosité. À vous ensuite de creuser.

L’exercice n’est pas facile mais en 23 pages (oui, je sais, je bloque un peu sur ces 23 pages 🤪) il réussit à planter le contexte, cerner le personnage (sa personnalité, ses faits, ses apports) à force d’allusions, de flash-backs, d’ellipses et de parenthèses. Le tout en évoquant les résonnances avec sa vie et en blagounant tranquillou avec eux. Ça semble indigeste mais ça ne l’est pas du tout, au contraire ! C’est accessible et vous suivez aisément.

La grande force de ce livre, c’est justement que tout semble facile, le sujet, la narration, le rythme. Tout est fluide. Mais j’insiste, parler de Rabelais en 23 pages (oui, je ne m’en remets pas 😂), en dressant un portrait global du bonhomme… Chapeau !

C’est riche, vif, enlevé et pittoresque. Bruno adapte son parler (car, oui, c’est un livre parlé) à son interlocuteur et son époque. On se laisse entraîner à sa suite dans l’Allemagne du XIe siècle ou les rues du Rome de 1612.

Ça suit l’ordre chronologique, on commence avec Cléopâtre, on finit avec Eugène Bullard (je fais genre mais je ne savais pas du tout qui c’était). Ça aussi, c’est un point fort du livre : le choix des personnages. Ils sont très, peu, voire pas du tout connus… de moi.

Et le cinéma dans tout ça ? Parce que bon, c’est un acteur le zozo Solo. Ben il a pas pu s’empêcher le bougre ! Et le cinéma est là, dans chaque intitulé de rencontre.

Si vous êtes curieux, aimez apprendre, je vous conseille ce livre. Moi, j’ai découvert Artemisia Gentileschi et WOW 🤩 !

TRUE TRIPS de MICHAEL BAUMGARTEN

Michael voit des choses que nous ne voyons pas. Heureusement, lors de ses voyages, il les a photographiées.

Il nous livre TRUE TRIPS, une odyssée composée de photos et vidéos aussi énigmatiques que puissantes.

Oubliez la soirée diapos au retour de vacances. Il ne s’agit pas, ici, de fixer des souvenirs mais de rentrer dans un monde. Son monde.

Incongru, fantasque, mystérieux, drôle ou inquiétant.

Et ça picote !

IL FAUT Y CROIRE POUR LE VOIR.

Mais surtout, ça questionne. Sur la réalité. Celle qu’on perçoit. Et sur la vérité que nous lui accordons.

À l’heure de l’intelligence artificielle et de son flot de fake news, Michael ébranle nos certitudes et nous confronte à nos propres convictions. C’est quoi la vérité ? Si ce n’est ce que nous voyons au travers de nos filtres et biais personnels.

Alors ? Réalités ou illusions ? À vous de voir !

C’EST TOUT ? BEN NON, ÇA COMMENCE. VIVEZ UNE EXPERIENCE TOTALE !

Vous pensez que True Trips se feuillette tranquillement avec une tasse de thé ? Que nenni !

Passé les premières réactions (surprise, incrédulité, méfiance, adhésion), l’auteur vous invite à une véritable immersion dans son univers. A chaque photo correspond une vidéo. Embarquez pour l’Australie, découvrez Paris by night comme vous ne l’avez jamais vu, foulez le sol rouge de la Cordillère des Andes…

À VOUS DE JOUER !

Chaque photo se transforme en carte postale. Envoyez-les à votre tour. À vos proches, vos amis, aux gens que vous aimez.

Vous kiffez une, plusieurs vidéos ? Vous vous les repassez en boucle ? Be a real collector 🤘 et faites-les voyager, partagez-les.

Et pourquoi ne pas en faire part à Michael ?Cela lui inspirera peut-être un True Trips 2 toujours plus dingue.

QUI EST MICHAEL BAUMGARTEN ?

Natif d’Allemagne, Michael commence par y créer un festival de photos puis rejoint Paris en 1993. Autodidacte et curieux, son talent et son regard exigeant lui ouvre très vite des portes.D’abord séduit par l’aspect éphémère des magazines, il collabore avec VOGUE, World of Interiors, New-York Times et bien d’autres. Parallèlement, il élargit son travail au luxe (Hermès, Armani…).

Depuis 15 ans, avide de nouvelles expériences et de partage, il s’investit dans l’animation et la création numérique d’images qu’il déploie dans les galeries, le métaverse ou encore l’espace public.

Le regard n’est rien sans l’intelligence. Son travail personnel est un miroir à ses questionnements quasi philosophiques. Et en se questionnant, il nous élève.

INTRIGUÉS ? INTÉRESSÉS ? READY ?

Contact : MICHAEL BAUMGARTEN

Cellular : 06 85 10 91 37

Mail : michael@michaelbaumgarten

Site : michaelbaumgarten.com

SUM’UP VERY SUM’UP

Quoi : un recueil de 35 photos et vidéos associées. Chaque photo a son QR Code qui renvoie vers une vidéo. Chaque photo peut se transformer en carte postale.

Concept : réalité ou illusion ? Il faut y croire pour le voir !

Pourquoi ? : pour vous ébranler. Après tout, l’art, ça sert à ça, non ?

Qui ? : MICHAEL BAUMGARTEN. Visual artist.

Et maintenant, à vous de voir !

ANDRE MALRAUX, l’homme qui osait ses rêves de Guillaume Villemot

Pourquoi ce livre ?

Parce que Guillaume me l’a gentiment envoyé… et dédicacé s’il vous plait (hé ouais, je connais des gens 🤣).

Parce que Guillaume est cultivé, mais surtout passionné et curieux. Je sens que je vais apprendre des choses.

Et je trouve que le titre « L’homme qui osait ses rêves » lui correspond aussi pas mal.

Mais pourquoi Malraux ?

Hein ?!!! Pourquoi ??? J’aime pas ce type.

  • Déjà, il me fait peur. A chaque fois que je regarde une photo de lui, j’ai l’impression qu’il va m’engueuler et me dire de filer dans ma chambre.
  • Ensuite, j’ai le sentiment qu’il a zéro humour. C’est bien simple, cherchez des photos de Malraux où il rigole (prenez un demi RTT).
  • Enfin, physiquement, il est moche. Bon, pas moche moche mais aucun charme (j’hallucine, je suis en train de parler du physique de Malraux 😱).

Mais j’avoue, je ne connais rien de lui. Enfin si, je sais que c’est un écrivain, qu’il a été ministre de la Culture sous de Gaulle et surtout, surtout qu’il a écrit et prononcé le discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.

« Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège » proclame-t-il avec sa voix caverneuse.

  • Alors de une, qui tu es pour donner des ordres à Jean Moulin ? Il entrera s’il veut bien.
  • De deux, si tu veux qu’il entre faut un peu donner envie, faut ambiancer.

Bon, bref, vous l’aurez compris, c’était pas gagné.

Il est comment le livre ?

Il est exactement ce dont j’avais besoin !

Pourquoi ? Car justement, Guillaume passe assez vite sur le Malraux que tout le monde connaît : le sérieux, l’habité, l’engagé, l’intellectuel, l’écrivain nobellisé ou le politique. Il nous fait découvrir un Malraux que je ne soupçonnais pas et qui est diablement rafraîchissant.

Malraux a été jeune, Malraux a été un aventurier, Malraux a été un farfelu, Malraux a aussi été un filou. Et ça fait un bien fou. Ça le rend plus humain, plus accessible, moins parfait, moins chiant. Guillaume le compare à deux aventuriers que l’on connaît tous, Indiana Jones et Tintin. La rencontre de la culture avec la pop culture !

Ce livre, écrit par un passionné, est passionnant. Il a réussi l’exploit de me donner envie d’en savoir plus sur André. Attention, j’ai pas dit que je le kiffais 🤣. Pas encore.

Car il reste une part de mystère. Même après le livre de Guillaume, surtout après le livre de Guillaume. Tout le monde court après quelque chose. Après quoi courait Malraux ?

L’ACCIDENT DE CHASSE de David L. Carlson et Landis Blair

On peut pas dire que je me sois ruée dessus.

Lors de sa sortie en France en 2020, cette BD, que dis-je, ce roman graphique, a raflé plusieurs prix et toutes les critiques (du moins celles que j’ai lues) étaient unanimes : on frôlait le chef-d’œuvre. 

Je n’avais pas le début d’une idée du sujet. Je me disais bêtement qu’il devait s’agir d’un plaidoyer sur les dangers de la chasse.

Bon. 

Pourquoi pas ? 

C’est vrai que c’est dangereux, la chasse.

C’est pas le sujet qui me passionne le plus mais ça serait ballot de passer à côté d’un chef-d’œuvre. Je me le note donc dans un coin et finalement, Noël arrivant, je le trouve sous le sapin.

Et dans le genre cadeau, ça envoie du bois. C’est un bon pavé, bien épais, bien lourd qui bouffe son pesant de papier d’emballage et Bolduc.

Je suis toute excitée… et le mets sur ma pile à lire.

Deux ans après, je viens de le terminer (non, je n’ai pas mis deux ans à le lire, j’ai mis deux ans à le commencer).

Sacrebleu ! Ça ne parle pas du tout de chasse.

Chicago, 1959. Charlie Rizzo débarque avec sa petite valise. Sa mère vient de mourir, il quitte la Californie pour rejoindre son père, Matt Rizzo, à Chicago. Il le connaît peu. Sa mère l’a quitté quand Charlie avait 4 ans.

Père et fils vont devoir cohabiter, se livrer, s’apprivoiser, se faire confiance.

Charlie veut tout savoir de son père et d’abord, comment est-il devenu aveugle ? Est-ce vraiment à cause d’un stupide accident de chasse ?

Ça commence fort. Pas besoin de beaucoup de mots, en tous cas au début. Une planche de dessin suffit à montrer la distance entre le père et le fils à l’arrêt de bus où ils se retrouvent. Charlie, minuscule et perdu avec sa valise, levant les yeux vers son père, immense et raide dont on sent qu’il ne sait pas trop comment faire une place dans sa vie à ce gamin.

En y regardant de plus près, tous les ingrédients sont là, dès les premières pages : 

  • la bibliothèque, 
  • la relation père-fils,
  • l’accident de chasse, 
  • et enfin, ce fameux fait divers datant de 1924, baptisé « Le crime du siècle » par la presse. Deux jeunes gens, Leopold et Loeb, issus d’un milieu aisé et cultivé, avaient sauvagement assassiné un adolescent de 14 ans. Sans raison.  La barbarie et l’incompréhension de ce crime lui avaient donné une résonance mondiale.

À ce moment du pitch, certains vont se demander : « mais quel foutu rapport entre tous ces éléments ? ».

Et c’est justement tout l’enjeu du récit, révéler la vraie histoire du père, bien malgré lui. Mais voyant son fils grandir et attiré par les gangs, il n’aura d’autre choix que de lui dire la vérité.

On est tellement riche après avoir lu ce livre !

C’est un roman initiatique d’une richesse incroyable. On en prend plein la tête, les yeux, l’esprit.

Ça parle du pouvoir de la littérature, de Keats, de Nietzche, de Dante.

Ça parle de la vie intérieure, de la vérité de l’imagination qui est aussi authentique que la réalité.

Ça parle de l’histoire qui se répète, du refus de la fatalité, de résilience et de rédemption.

Ça parle aussi d’amour, l’amour paternel, maladroit, entêté, pudique.

Et c’est tout sauf chiant ou pompeux. C’est fluide, tout s’imbrique, tout s’explique.

À chaque page, j’apprends.

Et pourtant, je ne suis pas au bout de mes surprises.

Je termine le livre complètement sonnée, remplie de ce que je viens de lire. Cette BD au traité graphique noir, de 450 pages m’a envoûtée. Les auteurs réussissent à mettre de la magie, de la poésie, du merveilleux et de l’espoir, là où il n’y en a pas.

Tout concourt à l’intensité et la singularité du récit : le découpage, la mise en page, les parti-pris graphiques… jusqu’à la personnification de nos démons à tous qui apparaissent en fil rouge.

Je lis les dernières pages en me disant que certaines personnes ont une imagination folle pour réussir à inventer une histoire comme celle-ci.

Puis, je tombe sur la postface.

Tout est vrai. TOUT EST VRAI ! 😱

Bordel, je ne m’en remets pas. Matt, Charlie, Leopold, Loeb et tous les autres ont vraiment existé.

C’est leur vie que je viens de lire.

Je n’arrive pas à le croire.

On touche au prodige. C’est un sentiment encore plus fort de savoir que c’est vrai. Comme si on m’avait révélé un secret, comme si cette histoire prenait une perspective nouvelle et devenait plus précieuse.

Bien sûr, les auteurs, malgré de nombreuses recherches, ont dû romancer quelques passages mais c’est la vérité. La vérité historique et celle de l’imagination, qui n’a aucune limite.

La vie est tellement plus puissante et surprenante que l’on croit.

 Je vous souhaite à tous une vie intérieure riche, une imagination débordante et une soif d’apprendre.

CHATTERTON de George Sand (ou Alfred de Musset, mais il me plaît de mettre en avant George Sand)

La pièce de théâtre Chatterton d’Alfred de Vigny, s’étant faite descendre en bonne et due forme par les critiques, George Sand prit sa plume pour la défendre.

En réalité, ce poème serait d’Alfred de Musset qui l’aurait dicté à George Sand.

Tant pis pour Musset, cette semaine, j’ai envie de mettre George à l’honneur !

Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,
Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,
Qu’au Théâtre-Français on l’a défiguré,
Quand vous aurez crié sept fois à l’athéisme,

Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,
Vous n’aurez pas prouvé que je n’ai pas pleuré.
Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,
Savez-vous, moucherons, ce que je vous dirai ?

Je vous dirai :  « Sachez que les larmes humaines
Ressemblent en grandeur aux flots de l’Océan ;
On n’en fait rien de bon en les analysant ;

Quand vous en puiseriez deux tonnes toutes pleines,
En les faisant sécher, vous n’en aurez demain
Qu’un méchant grain de sel dans le creux de la main ».

SHIFTED REALITIES de MICHAEL BAUMGARTEN

Ceci n’est pas un livre de photographies d’art. C’est un monde, inconnu, proche du nôtre et pourtant si différent.

Au travers des 29 séries de photos qui composent SHIFTED REALITIES, Michael Baumgarten transforme l’ordinaire en extraordinaire.

MICHAEL EST UN ALCHIMISTE

Il métamorphose le quotidien pour en révéler le merveilleux, le fantasque ou le baroque.

Tout est normal et rien n’est normal.

On va de surprises en stupéfaction, telle Alice aux Pays des Merveilles.

La plus insignifiante réalité bascule dans une autre dimension, devient théâtrale et nous en sommes les spectateurs hypnotisés.

MICHAEL EST UN REVELATEUR DE VIE

Lorsque les humains ont déserté, les lieux et les objets s’échappent de leur destination d’usage pour prendre vie.

Ils s’affirment et prennent leur liberté.

Ici, un papier peint s’anime et impulse son énergie vitale à toute une pièce endormie. Là, des pop’up perturbent le calme d’une bibliothèque. Et là encore, regardez ! Un vélo trépigne dans un champ, se rêvant avion.

Les plantes et les animaux sont les seuls êtres vivants à voir et à participer à cet enchantement.

C’est vertigineux. On retient son souffle, conscient de la rareté du spectacle. On évite les gestes brusques, on fait silence de peur de révéler notre présence et rompre la magie.

VOS YEUX NE SUFFIRONT PAS

Vous aurez besoin de tous vos sens, car, chaque photographie les mettra en alerte.

Vous sentez la chaleur sèche et lourde du Mali, vous entendez le frémissement du vent dans les dentelles d’un jardin, vous caressez les reliefs des azuléjos au Portugal, vous croquez dans un grain de raisin plein et mûr.

Quand le monde vous paraîtra terne et gris, ouvrez ce livre et laissez-vous happer par la beauté poétique de SHIFTED REALITIES.

SHIFTED REALITIES

29 séries, 147 photos issues du travail de Michael, tant pour les galeries que pour différents magazines.

QUI EST MICHAEL BAUMGARTEN ?

Natif d’Allemagne, Michael commence par y créer un festival de photos puis rejoint Paris en 1993. Autodidacte et curieux, son talent et son regard exigeant lui ouvrent très vite des portes. D’abord séduit par l’aspect éphémère des magazines, il collabore avec VOGUE, World of Interiors, New-York Times et bien d’autres. Parallèlement, il élargit son travail au luxe (Hermès, Giorgio Armani…).

Depuis 15 ans, avide de nouvelles expériences et de partage, il s’investit dans l’animation et la création numérique d’images qu’il déploie dans les galeries, le métaverse ou encore l’espace public. Le regard n’est rien sans l’intelligence. Son travail personnel est un miroir à ses questionnements quasi philosophiques. Et en se questionnant, il nous élève.

INTRIGUÉS ? INTÉRESSÉS ? READY ?

CONTACT : MICHAEL BAUMGARTEN

Cellular : 06 85 10 91 37 – Mail : michael@michaelbaumgarten

Site : michaelbaumgarten.com

SUM’UP, VERY SUM’UP

Quoi ? Un recueil de 147 photos réparties en 29 séries

Concept : L’ordinaire transformé en extraordinaire

Pourquoi ? Pour vous ébranler (après tout, c’est bien à ça que ça sert, l’art. Non ?)

Qui ? Michael Baumgarten – Visual artist

Et maintenant, à vous de voir !

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