SAPIENS. UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’HUMANITÉ de Yuval Noah Harari

J’assume, je vais faire du racisme anti vieux


J’aime les livres, donc je suis une bonne cliente des émissions littéraires.
Toutes ? Non. J’ai rarement pu regarder La Bibliothèque Médicis plus de 5 minutes.
Je trouve le décor lugubre (je sais, certains d’entre vous doivent hurler. Comment peut-on parler ainsi de la bibliothèque du Palais du Luxembourg ?).
C’est comme ça. Il y a du bois partout, plein de livres identiques qui ne donnent pas du tout envie de les ouvrir. Tout est sombre, tout est vieux, j’ai l’impression d’être chez un octogénaire dépressif.
Forcément, c’est à ce moment là que je vous parle du présentateur, Jean-Pierre Elkabbach.
Il a l’enthousiasme et le dynamisme d’un mérou euthanasié. Il pourrait tout aussi bien parler de sa chaudière ou de l’importance des kermesses dans le tissu social français, il aurait toujours le même ton. Il me donne l’envie, au choix, de dormir ou de me pendre.
La seule chose qui peut sauver l’émission, ce sont les invités, mais en général j’ai zappé avant. Les rares fois où je suis restée, ça m’a rappelé Les Dossiers de l’Ecran, juste après le générique flippant quand on présentait les invités. Personne ne bougeait, et quand j’étais petite, j’étais persuadée que c’étaient des statues de cire.

Où je découvre Yuval Noah Harari

Et puis, un jour, je tombe au beau milieu de l’émission. Elkabbach interroge un invité.
Total inconnu pour moi. Il ne parle pas français. Il a un physique de p’tit oiseau tombé du nid. Tout frêle, tout timide. On n’a même pas envie de le gronder, juste de lui dire de ne pas parler aux inconnus. Et puis, de le ramener à sa maman.
Intriguée, j’écoute, et j’apprends que le p’tit oiseau tombé du nid médite 2 heures tous les matins, est historien, enseigne à l’université de Jérusalem et vient de sortir la suite d’un livre qui a eu un succès fou (traduit dans 20 pays, recommandé par Mark Zuckerberg, Barack Obama et Bill Gates, rien que ça).
Je me sens un peu bête… et encore plus curieuse. C’est quoi, ce livre ?
Je comprends qu’après avoir parlé du passé de l’humanité, son second livre parle de son avenir.
Il parle du futur comme s’il en revenait (ce type est Docteur Who !).

Et il balance sans préavis, ni précautions d’usage, que, avec l’intelligence artificielle, des tas de métiers vont disparaître. Pour la première fois de son histoire, l’humanité risque de créer une classe d’individus qui ne lui est d’aucun intêret. Même les exploiter ne serait d’aucune utilité puisque les robots feront le job mieux et plus vite. Il termine par cette question totalement angoissante : quel sort va leur réserver la société ?
Me sentant un chouïa visée (allez savoir pourquoi), j’ai immédiatement envie de lire son livre, mais, tels les militaires, sensibles à l’ordre et la discipline, je démarre par le premier.
C’est donc de Sapiens. Une brève histoire de l’humanité dont je vais vous parler.

On est tous des chasseurs cueilleurs

Je vais essayer d’être claire et concise car le livre est tellement dense et instructif qu’il est difficile à résumer.
Il nous parle des quatre grands temps forts qui ont rythmé notre histoire.
1/ La révolution cognitive
Pourquoi, parmi toutes les espèces humaines (l’homme de Néandertal , l’Homo erectus, l’Homo ergaster …), l’Homo sapiens (c’est-à-dire nous) est celle qui a dominé toutes les autres et la seule qui a subsisté ? Grâce à leur force physique ? À leurs armes plus élaborées ? Non !
Grâce à leur capacité de croire en des choses qui n’existent pas et à mettre au point des concepts imaginaires (religions, nations, justice, etc.) qui vont devenir des valeurs partagées par tous et fédératrices.
Ils seront, ainsi, les seuls à pouvoir coopérer efficacement à grande échelle.
2/ La révolution agricole
On était tous des chasseurs cueilleurs, passant environ trois ou quatre heures par jour à cueillir des baies variées, des racines et, si on avait de la chance, on pouvait attraper une bestiole dont on mangeait la viande et dont la fourrure nous tenait chaud.
Sauf qu’on a découvert le blé. Ça a permis une extension humaine sans précédent, mais ça a également « asservi » l’homme. Il a passé ses journées à le cultiver, a eu une alimentation plus pauvre et carencée (apparition de maladies) et a été tributaire de la météo et d’autres aléas (insectes, etc.) ce qui a engendré des famines.
3/ L’unification de l’humanité
Aujourd’hui, quelles que soient nos croyances, nos cultures, nos religions, nous ne formons qu’un unique marché régi par le capitalisme et la monnaie. Comment en est-on arrivé là ? Ben non, je vais pas vous donner toutes les réponses 😜.<<< i>La révolution scientifique Pourquoi les explorateurs et les scientifiques européens ont-ils fait tant de découvertes dès le XVIe siècle (nouveaux territoires, inventions, etc.) ?<<<<
est parti d’un aveu d’ignorance. Nous ne savons rien et nous voulons tout savoir. C’est ce qui a motivé les plus grandes expéditions et découvertes.

Et le bonheur dans tout ça ? Sommes-nous plus heureux que nos ancêtres chasseurs cueilleurs ? Comment le mesurer ?

« L’histoire a commencé quand les hommes ont inventé les dieux. Elle s’achèvera quand ils deviendront des dieux ». Cette phrase me rend dingue.

Ce livre est génial !<<<<
t simple, accessible, passionnant… et drôle !<<<<
t notre histoire et elle se dévore. Il parle de nombreux autres sujets, inattendus et pourtant majeurs. Il nous oblige à regarder notre passé sous un autre angle, à nous poser des questions. J’ai fait des découvertes presque à chaque page… et je n’ai qu’une hâte, lire le second tome : Sapiens. Une brève histoire de l’avenir.<<<<
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