LE CLUB DES CINQ ET LE TRÉSOR DE L’ÎLE de Enid Blyton par Béja et Nataël

C’est les vacances pour les adultes aussi !

Oui, je sais :
– je parle d’un livre pour enfants (qui plus est, adapté en BD).
– cet article est segmentant. Les moins de 30 ans n’y comprendront rien et penseront que je parle d’un restaurant branché et régressif dans le 17e à Paris. Les autres se souviendront avec nostalgie des aventures du Club des Cinq, fleuron de la Bibliothèque Rose.

Mais une bibliothécaire se doit de promouvoir tous les ouvrages.

C’était mieux avant 😜

Revenons dans les 60’s et 70’s où des générations de mômes ont été biberonnés aux tribulations de ces cinq mioches dont la capacité à s’attirer des emmerdements me faisait rêver. Ils se retrouvaient à chaque vacances, étaient indépendants et avaient un gros chien, Dagobert, pourvu d’une intelligence supérieure à celle de bien des humains.
Pour la fille unique que j’étais, c’était le rêve, car, n’ayons pas peur des mots, je me faisais royalement chier.

Je suis Claude

Ou plutôt, je rêvais d’être Claude. La chef du groupe, maîtresse de Dagobert, vrai garçon manqué, intrépide et toujours prête à faire une connerie, un vrai idéal.
Ses parents lui avaient donné une île près des côtes (tous les parents dignes de ce nom devraient faire ça), et les compères y campaient seuls (je rappelle que la moyenne d’âge du groupe était de 11 ans).
Claude était accompagnée de ses trois cousins. François, le plus âgé, le plus mature donc le plus barbant. Annie, la plus petite, timide et douce, elle était touchante. Et Mick, l’« entre-deux », gros vanneur et éternel optimiste.
Autant vous dire que j’en ai mangé (même dévoré), de leurs aventures. En livres, bien sûr, mais aussi la télé. À une époque (la mienne), à chaque vacances de Noël, on avait droit à des (re)diffusions de La petite maison dans la prairie et du Club des Cinq.
Donc, quand je suis passée devant mon petit marchand de presse (un jour je vous parlerai de Sylvie et son mari, qui sont extraordinaires et ont toujours la pêche) et que j’ai vu une BD tirée de la toute première aventure du Club des Cinq, je n’ai pas cherché à réfléchir, rationaliser (tu ne vas quand même pas lire ça, achète plutôt Rustica, ça devient de ton âge) : je l’ai achetée immédiatement avec une larmichette à l’œil.

J’ai dix ans, si tu m’crois pas, tar’ta gueule à la récré

Et je me suis plongée avec délice dans Le Club des Cinq et le trésor de l’île qui raconte les débuts de la saga. Claude y fait la connaissance de ses trois cousins ET du chien Dagobert.
Sur l’île de Kernach (l’île de Claude), il y a un château en ruines et une épave de bateau dans laquelle ils vont découvrir une vieille carte mentionnant un trésor. Mais pour le trouver, ils devront faire vite, car ils ne sont pas les seuls à le chercher.

N’hésitez pas à retomber en enfance, ça fait un bien fou et on n’y est jamais déçu !

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