Du fond de mon abîme je vois le ciel qui pleure
Pourquoi cette tristesse qui s’abat et se meurt
Que lui faut-il donc de plus qu’il n’ait déjà
Tout de mon âme et de mon cœur rougeoie
Et cette fureur en moi qui jamais ne décline
Telle la colère d’un dieu tapie au fond du ventre
Comme un feu qui détruit tout et qui s’obstine
Et toutes ces brindilles qui sans cesse l’alimentent
Comme je voudrais enfin que le ciel se dégage
Chasser la pluie et chasser les orages
Et qu’alors dans une clarté nouvelle
Je retrouve ce bleu, le bleu du ciel
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