LA TRESSE de Laëtitia Colombani

Mamie doit d’abord vous parler de la Pub

Je suis tombée dans la pub par hasard et j’ai adoré ça.
Je lui dois tout (enfin presque). Grâce à elle, j’ai rencontré mon népoux et je me suis éclatée dans mon travail.

J’ai eu la chance de démarrer à une époque incroyable :

➡️ Où la pub sortait à peine de son âge d’or…
Donc, non,
1/ on ne partait plus en tournage aux Maldives en jet privé,
2/ non, les patrons ne privatisaient plus un château en Ecosse pour un séminaire sur « le créatif, cet être sensible : le connaître pour mieux lui parler » ,
3/ et, non, plus besoin de se fournir en alcool et en coke avant les réunions de travail (après. Eventuellement).

➡️ … Mais juste avant que la pub ne devienne
« ah naaaan, le rouge ça va pas être possible, je déteste çaaaaaa, c’est trop segmentant et ça m’agresse. Et la cible ? On lui dit quoi à la cible ? Faut revoir toute la data et j’veux quinze new propals pour hier, et encore, j’vous laisse de la marge ! C’est juste 2 manips sur Photoshop, un enfant de deux ans peut le faire ». AH AH AH AH (rire nerveux et 🗯🗯🗯).

Bref, j’ai profité d’une période enchantée. Mais surtout j’y ai rencontré Pascale.

C’est qui Pascale ?

Pascale est une amie. Elle fait partie de ces gens qui mettent de la folie et de la légèreté au quotidien.
A l’époque, je crois qu’on peut dire qu’elle était fofolle (même totalement cinglée). Dès qu’une idée de barge faisait surface, il y avait de grandes chances qu’elle vienne d’elle.
Comme dit la chanson, on s’est perdues de vue, on s’est r’perdues de vue puis on s’est retrouvées, par hasard, dans Paris, il y a quelques années. J’ai pu constater, avec bonheur, qu’elle n’avait pas changé. Mes filles l’adorent (elles ont du reconnaître le même potentiel « déconnade / conneries » que chez elles 😜).
Mais Pascale, ce n’est pas seulement de la rigolade en barre, elle se soucie de vous, vous booste et vous donne des idées lecture.
Il y a quelques temps, elle m’a parlé de 2 livres dont LA TRESSE.

Vous êtes encore là ? J’arrive au livre !

Je savais juste que c’était un des livres phares de la rentrée, qui revenait sans cesse dans toutes les émissions littéraires. Je connaissais la couverture, façon « ombre chinoise » avec une mère de profil coiffant son enfant.
Bon, si les critiques aiment, si Pascale aime, ça doit le faire, non ?
Donc, je me lance.

Le pouvoir d’évocation d’une tresse

Dans mon imaginaire, ça évoque d’abord la coiffure universelle des petites filles, puis celles des femmes amérindiennes, les squaws. Bien sûr je pense aux cheveux, épais ou rebelles, que l’on cherche à discipliner en les tressant. Coiffure que l’on se fait soi-même ou que quelqu’un nous fait. Le chiffre trois.
Trois mèches de cheveux entrelacées, comme point de départ de toutes les coiffures possibles et de toutes les histoires possibles.
Ce livre va parler des femmes.

Ça commence comme un film de Danièle Thompson ou Claude Lelouch

Les trois premiers paragraphes présentent trois femmes. Elles ne se connaissent pas, habitent trois continents différents, viennent de trois milieux différents, ont des cultures différentes. A priori, elles n’ont rien en commun.
A priori seulement. Car ces trois femmes sont lasses, lasses de subir le diktat d’une société ou d’une famille ou d’une condition sociale.
Petit à petit germe l’idée qu’elles ont le droit de vivre leur vie sans rendre de comptes, sans humiliations, sans discriminations, la tête haute.
Un événement dans leur vie va transformer cette idée en urgence, vitale, quel que soit le prix à payer.
Cette révolte va les lier comme les trois mèches d’une tresse et plus encore.

Rien n’arrive jamais par hasard

J’étais prête pour ce livre.
Ces trois femmes m’ont donné du courage, elles sont arrivées au bon moment, m’ont touché, m’ont parlé de choses qui résonnaient en moi.

J’ai lu une critique de Libération qui disait « Au fond, La Tresse est un roman très macronien, il laisse entendre que tout est possible même l’impossible. La foi et la volonté soulèvent des montagnes ». Ce n’est pas faux.
Mais qui n’a pas besoin de « Feel Good » en ce moment ?

Merci Pascale, pour ce très bon conseil !

3 commentaires sur “LA TRESSE de Laëtitia Colombani

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